mercredi 30 juin 2010

chronique radio semaine 4


Thème: Jack Daniel's
Concept journalisme: Gonzo

Étant donné que le thème de cette semaine est un dossier chaud. J'ai déduit que le chroniquer devait l'être aussi. J'ai donc visité 3 établissements de renoms à Hull pour y savourer un cocktail mettant en vedette notre whisky préféré.

Tout d'abord au Whip, un homme nommé Denis qui travail dans l'estricté depuis bientôt 25 ans affectionne le Jack daniel's et poivre. Il s'agit d'un Jack on the rocks avec 2 coups de poivrière. Il ne va s'en dire qu'après consommation de se rude nectar, on se sent plus viril mais comme dit Denis: «ça brûle dans gorge jusqu'à temps que tu en commande un autre». Ma rigueur journalistique étant plus forte que moi, j'ai fini par en consommer 3 avec cet homme en regardant des émissions de pèche à RDS.

Je m'était donné comme but de visiter les 3 tavernes Hulloises principales alors je me dirige clopin-clopant vers la taverne 57 en me sentant déjà beaucoup trop virile pour mon propre bien.

Malheureusement pour mon foie, les clients de la taverne 57 raffole du Jack et il est presque coutume d'en commander un shooter avec sa grosse bière. J'ai donc jasé de syndicat avec un homme barbu en buvant une grosse O'Keefe. Après l'avoir battu au darts, 4 bières et Jack plus tard, celui-ci me paye un shooter de Tequila et un jack-gingerale pour faire descendre le tout. D'après lui, ce mélange de drink représente bien les relations actuelles entre les Étas du Sud et le Mexique. Par ce point, je suis quelques peu chaudasse et il est fort probable que ma seul réponse eut été un rotte. Satisfait de ce que j'avais appris dans cet établissement, je me lève en flippant la chaise au bar où j'étais assis et en kickant le chat ou le jeune enfant de la tenancière de la taverne 57.

La marche séparant la taverne 57 du Bar Jaguar dura assez longtemps et j'ai dû arrêter sur une petit rue près des ronds points du Boulevard Allumetière. Voulant uriner en paix, je me réfugie derrière la Boulangerie Beirut mais un homme barbu m'y chasse. Je choisi donc au hasard la rue Chauvaux et une maison qui semble contenir plusieurs appartements. Ne voulant pas déranger les habitants pendant leur heures du souper, j'urine donc discrètement sur les escaliers qui se trouvèrent derrière la maison. Il faut noter que discrètement est un terme complètement subjectif et que d'après les dires de mon metteur en onde, j'hurlait :«eille PA j'pisse sur ton escalier» en faisant des bruits de Vuvuzela avec ma bouche. S'il y aurait eu de la neige, j'aurai écrit mon nom...mais c'est l'été alors j'ai fait une flaque et arrosé la grille d'un BBQ rouillé. Mission accompli.

PA: J'ai pas de BBQ pat

Ah non? J'éviterai les invitation de dégustation de hamburger de ton voisin alors

Je continu donc mon chemin en essayant de ne pas tapisser le trottoir de mon dîner.

Arrivé au bar jaguar, j'entend l'animateur Karaoke dire la phrase suivante au micro: «Aille mémère, v'nez-vous fumez dehors avec nous?» Mon estomac déjà à l'envers roucoule de joie: je me sent chez moi. Je commande une grosse O'keefe et un shooter de Jack. Le mélange se fait mal dans ma gorge et je commence à regretter les effet de ma rigueur journalistique. Je suis déçu d'apprendre que le Jack n'est pas très populaire dans cet établissement. Ma déception se traduit par quelques jurons et un crachat par terre. Je répète ma commande en disant à la tenancière: «J'suis un vrai moi, j'ai pas peur d'un peur de la boisson». La musique s'arrête et tout le monde me regarde sauf les gens assis aux vidéo poker et le DJ qui fume dehors avec sa grand-mère. Un homme à la jambe de bois dépose le bout de bois qu'il sculptait avec un couteau de rambo et s'avance vers moi d'un pas lent et piratesque. «Un vrai?» me dit-il pendant que je constate le tatou d'encre qui figure fièrement sur son avant bras. «Mille milliard de mille sabord» répond-je en utilisant le seul jargon marin que je connait. «Si c'est des buveurs de Jack que tu charche, ortonti donc au Ribfest, les gars du Tenessee vont te fixer le portâ, dit leu que tu charche des ribs de phoque y vont comprendre.» Ému par le secret que venait de me confier ce vieux loup de mer, j'ai décidé d'utiliser la seul formule de politesse qui me existait encore dans ma tête : «Avé César» dit-je en sacrant mon camp.

Outre une gorgée de bière tiède troqué à un sans-abris du pont Alexandra en échange d'un de mes rêves, ma traversée en Ontario se déroule bien. Une envie d'ajouter 750 ml de mon dîner à la rivière des Outaouais est montée à ma gorge mais j'ai su résister. Heureusement que je n'ai plus d'amigdales. Arrivé au Ribfest, je chuchote la phrase code à la jeune Tenessoise. Elle me regarde d'un air méfiant avant de me signaler de la suivre. Mon T-shirt de cheval et mon accent de Tennis l'avait mis en confiance. On entre dans un sous-sol mal éclairé de la rue Sparks où j'entend des bruits de batailles au loin. Cet endroit ne semble avoir que quelques règlements de base qui se résume à: Ne pas parler de cet endroit. Tant pis...je suis journaliste moi. Après avoir mangé un skittle vert trouvé par terre, j'entre dans la salle principale où je vois deux clown se battre. Les spectateurs observent en silence tandis qu'une naine chante du western couchée en robe de soirée sur un immense piano. On m'offre immédiatement une mickey de Jack et un briquet. Semblerait qu'il faut se brûler la pomme d'adam en buvant 3 gorgées pour vraiment apprécier l'art de M.Daniel's. L'atmosphère a vite eu raison de moi et il suffit d'un arrêt à la salle de bain et de quelques coup de siège de toilette en pleine face pour que je m'improvise un maquillage de clown avec mon propre sang. Il ne va sans dire que le père de famille qui m'affrontait dans le ring n'avait aucune chance devant un franco-ontarien boosté au nectar sud-américain. J'entendais sans cesse les mots «300» et «Léonidas» parcourir les lèvres maquillées de la foule pendant que j'humilait cet homme devant sa naine enceinte. Elle avait beau porter un chapeau de cowboy et une robe de Cher mais rien de pouvant sauver son mari du carnage qui l'attendait au bout de mes bras. Après avoir terrassé mon adversaire je crie la première phrase qui me vint à l'esprit «WALT DISNEY HOME VIDEO VOUS VOUS INVITE À VIVRE LA MAGIE DES FILMS DE DISNEY!»

Charles: Ça fini demême?

En fait, je me suis réveillé dans un flaque de vomi dans mon bain faque chépu trop...j,avai des reçu de 3 différent gichets automatiques dans mes poches, mon vomi sentait le Jack Daniel's, j'saignai de nez et j'avais le chest plein de sauce BBQ.

Pour conclure, Le Jack Daniel's n'est pas un sujet à traiter à la légère. Seuls les vrais sont capable d'y survivre.

La naine au nez de cochon des Dixie Chicks en boit en écrivant des paroles, Ke$ha s'en sert pour se brosser les dents, les légendes du Rock Axel Rose et Slash en ont fait boire à un requin qu'ils ont pechés en Floride et finalement, moi Patrik Guillotte, j'en consomme pour la première fois au bar du Skydome de Toronto pendant une partie des Argos parce qu'une de mes idoles, tant dans la vie que dans ma mentalité sportive, vient de commander la même chose 30sec plus tôt. Les Jack and Coke que nous avons bu sont donc techniquement des jumeaux.

Si Labatt guarde le slogan fier d'être Bleu, j'pense bien que Jack Daniel's peut s'approprier le slogan fier d'être vrai.


Cette chanson éponyme est d'ailleurs dédié à cet idole.


(Chanson: Chris Chelios de Bob Bissonnette) YOUTUBE

Aucun commentaire: