jeudi 23 septembre 2010

Ma semaine de relâche à Kapuskasing: Chapitre 1

Encore une fois, c'est le son d'un éboueur en beau fusil qui me réveille. D'après ses dires, il est interdit de construire un fort dans un dumpster et d'y rechercher le seuil de douleur chez les chats de gouttières. À peine ais-je gargarisé avec un cocktail de Jack Daniel's, d'eau de pluie et de larmes de chat (communément appelé Sauce) que cet homme bourru me propulse hors de mon havre de paix en menaçant d'appeler le Shérif. Soit, il est 14h04 mais je pense que le Cercle social des éboueurs pourrait revoir certaines notions de bienséance et de valeurs chrétiennes.
             Sombre présage en effet lorsqu'un vidangeur l'emporte sur la Science et la quête du savoir


       Je quitte donc le terrain de stationnement de l'école primaire pour me diriger vers ma demeure afin de grignoter un petit quelque chose. Étrangement la porte est verrouillée et personne ne répond aux divers onomatopées que je hurle à tue-tête en tapant du pied sur le briquelage. (néologisme)

Je conclu donc logiquement que ma mère est au travail et que le H muet n'est pas un bon onomatopée à hurler pour attirer l'attention des gens. N'ayant plus le droit de conduire le jour à Kapuskasing depuis décembre 2002, je décide donc de me ravitailler en Sauce avant de traverser la ville à pied jusqu'au bureaux de ma mère. C'est donc sous une vielle planche de ma remise arrière que je trouve un vieux 2L de Pepsi Blue rempli de ce doux nectar qui ramollit tant les neurones que les gencives.

                    Y'a aussi un nid de Raton Laveur et un POG de Patrick Roy sous cette planche


       Il faut aussi noter que je rajoute du Listerine jaune et du Nyquil vert pour faire plus estival. À peine ai-je porté la bouteille à mes lèvres qu'une bouche autre que la mienne émet un gloussement sec mais clairement douloureux. C'était un hibou en bien piètre état qui semblait se mourir de faim dans un coin sombre de la remise. «Auriez-vous quelque chose à boire?» me dit-il d'une voix grave en tremolo. Refusant de céder ne serais-ce qu'une goutte de mon saint élixir à cet homme déguisé en Hibou, je quitte promptement les lieux.

        Il n'avait qu'à s'en acheter une bouteille en 2002 et la garder sous une planche de shed comme     tout être censé

       La journée est chaude et j'ingère une substance nocive de mon plein gré. Mes synapses traitant de la mémoire immédiate sont surement en danger puisqu'à chaque pulsation de mes temples, mes souvenirs s'effritent tels des biscuits soda devant une bol de soupe aux tomates. Les cristaux de Guillotium (Flocons de rouille de chemin de fer Élément métalloïde mystérieux que l'on retrouve parfois dans la Sauce) soulagent de façon dangereuse et sanglante mon appétit tandis que j'oublie le but de mon expédition pédestre. Ma maison est encore dans mon champ de vision et déjà la réalité m'échappe. La rue Bouldier ne m'offre aucun obstacle et quelques minutes plus tard, je déambule downtown Kapuskasing brinqueballant mais déterminé de réussir à....eille une tour! C'est surement là que je m'en allais puisque c'est par là que pointe mes pieds.

                                                  C'est tellement invitant une tour en plus

mercredi 4 août 2010

chronique radio semaine 9

Connaissez-vous Glenn Beck? Ce sympathique intellectuel au visage de panda diabétique? Je l’ai écouté hier soir sur Fox et laissez-moi vous dire que j’ai eu peur. Très peur. ET dans la vie je pense que les gens n'ont pas assez peur de la réalité. Voici donc une chronique qui contient beaucoup de choses qui pourraient nous faire peur mais aussi très peu de faits.

Thème : Internet
Concept : Patt Beck

Nous sommes tous ici assez jeune pour se souvenir d’un monde sans Internet. Époque où le grand filet ne nous reliait pas tous ensemble. Même aujourd’hui alors que l’on retrouve de moins en moins de fils nous reliant à la source d’internet, le Grand Filet Mondial nous tiens toujours. Oui mesdames et messieurs vous m’avez bien compris, Nous sommes tous pris dans un filet sans fil. Nous sommes à la merci des prédateurs. Imaginez si l’internet venait à manquer demain matin. Le fermier virtuel se réveille pour voir sa ferme disparue. Les exemples abondent et ça vous le savez très bien. Pensez aux Lutins guerriers qui ne pourront jamais obtenir suffisamment de points pour s’acheter un médaillon de flammes. Est-ce la sorte de monde où on veut élever nos enfants? Comment nos enfants pourront-ils rajouter 15 hit points et +2 brûlures à leur ennemis sans ce précieux artefact. On se souviens-tous des innombrables coupures de langue et des grimaces alors qu’on lichaient des enveloppes comme de vraies primates avant de poster une lettre. C’est alors que je lève un drapeau que vous ne voyez pas puisque je suis à la radio. Un gros drapeau épeurant. Ceci est un wake-up call.

Vous vous dîtes sûrement «Mais non Patt l’internet est une ressource naturelle renouvelable comme le temps et le son. Jamais on va en manquer» Détrompez-vous. À cette heure précise, en ce 27e anniversaire de la découverte de l’internet, les grosses corporations ont la main dans notre réservoir à internet et s’en liche les babine tel un Grizzly devant une jeune employée de Mcdo qui fait du ski de fond seule la nuit. Pour ceux dont les yeux refusent de voir la vérité je vais tracer verbalement un bref croquis hiérarchique des abeilles qui ont déjà sentit le sang dans l’eau et qui s’approche de nos internets à nous.
Dans ma vie, j’utilise 3 sites plus que tout autres : Google, Youtube et Wikipedia. On sait tous que google a acheté Youtube récemment . Boom le gros top 3 devient un Top 2. Si Google achète wikipedia, on voit donc un gros 46% de l’internet entre les mains d’une grosse corporation. Je vous entend déjà dire «eille Patt, c’est pas si grave que ça dans l’fond. Google est souvent en-tête du palmarès du meilleur milieux de travail et ils sont parmi les entreprises les plus écologique. Permettez-moi de cracher dans la boue et de vous en induire les yeux : On peut facilement voir la silhouette de Mickey Mouse dans le logo de Google. Disney achète l’internet. Avez-vous comme-moi eu un frisson vous chatouillant la nuque?
Qui a déjà été dans un parc Disney? Les nécessités de bases nous sont vendu en dollars US à des prix dictatorial. Alors Imaginez lorsque Disney parvient à hisser deux grosses oreilles rondes sur nos robinet d’internet. Je vous épargne les détails économiques.

Ceux qui sont incapable de payer vont devoir vivre sans internet. Et là j’imite l’ouroboros et je revient à mon point initiale. Un monde sans internet. Le retour triomphale des case à CD pas ouvrable ou de devoir parler à des gens pour leur souhaiter bonne fête. Toucher le l’argent avec ses mains! Pensez à toutes les fois où vous êtes allé au zoo? Avez-vous vu un trio de bébé pandas éternuant en unisson? Avez-vous une loutre allaitant un bébé tigre? Non? Et bien moi oui. Sur Youtube. Un monde sans internet c’est un moyen-âge où personne n’est assez en forme pour faire du cheval et manier l’épée.
À ce point-ci un monde sans internet est inimaginable mais si l’on ne fait pas attention c’est dans un internet sans monde que nous allons habiter.

mercredi 28 juillet 2010

chronique radio semaine 8


Thème: le Camping
Concept: Lettre d'un campeur

Ma très chère mère,

Voilà déjà 1 mois que j'ai quitté Notre Kapuskasing natale en diligence et je doit admettre que les 3 semaines de voyages se sont bien déroulés. J'aimerais te rassurer que la première semaine auprès de ma famille d'accueil au Parc Ste-Florida du Lac fût une expérience sociologique en soit. Voici quelques observations que vous pourrez partager dans le bulletin paroissiale:

Mon père d'accueil Rodger Duquette est venu me chercher à l'entrée du camping en golf cart. Un homme en chest avec une grosse O'keefe qui opérait la barrière était réticent de me laisser entrer au parc mais imaginez-vous que M. Duquette fut récemment élu Roi du Parc lors d'une tombola ayant lieu au Noël des Campeurs et que ce titre lui offre certains privilèges. Quel chance mère! Dès mon entrée au parc, on m'avertit de ne pas m'aventurer de l'autre côté du lac puisque ce sont les terrains sans électricité où les gens habitent des tentes. Ce sont des pauvres, de la rapace, des indésirables. Un enfant aux cheveux gras m'envoie la main en tenant un jumbo mister freeze orange dans son autre main de pauvre. Même de l'autre côté du lac j'ai pu voir qu'il avait les coins de la bouche coupés en raison du zèle qu'il démontre à s'empiffrer violemment de sa friandise glacée. Le Parc de Ste-Florida du Lac est un vrai petit coin de paradis, les roulottes, 5th wheel et Wannabego de 36 pieds sont entassés dans cet ancien pit de sable avec 4 ou 5 sapins chétifs séparant les voisins avec d'anciennes cuves de sécheuse qui sont utilisées pour faire des feux de camps. L'aménagement de ce parc est un art en soit puisque faire entrer une immense roulotte mesurant 36 pieds par 15 sur un terrain qui en mesure 40 x 18 sans accrocher le cabanon en plastique et les plates-bandes du voisin relève presque de la sorcellerie. Chaque terrain est décoré à la façon du propriétaire comme par exemple les canards en plastique spray-painté gold de la dame qui habite près du Chip Stand ou encore les découpures de plywood peinturés en silhouettes de jeune garçon qui urine et de cowboy accoté sur un arbre chez cet ancien soudeur qui a le poil de nez généreux. On m'initie rapidement au BBQ, cet art culinaire qui se pratique par des hommes en bédaine tenant une bière à la main et des pinces dans l'autre, et laissez-moi vous dire Mère que même après 1 semaine de hotdog brulés, de hamburger secs et de steak mariné à la sauce BBQ Kraft on ne s'en lasse pas. J'ai même fait découverte d'un plat de poulet que l'on nomme tournedos. Des médaillons de poulet de qualité douteuse sont enrobés de bacon et mariné dans la sauce Bbq Kraft et le cuisinier y verse allégrement de la bière durant la cuisson. Une véritable orgie de saveur s'est offert à ma bouche tandis que je dégustait ce plat typique sur des assiette de styromousse en utilisant des ustensiles de plastiques trop mou pour la viande raidie par la négligence d'un cuisinier trop îvre.

Tout comme notre Kapuskasing natale, il existe un véritable sens de communauté dans cet oasis civilisé de la brousse est-ontarienne. Dès les coups de midi sonnés à la chapelle ornant le lac artificiel, un tracteur passe afin de ramasser tout les enfants du parc pour nous emporter à la cabane communautaire où la femme du tenancier du Chip stand nous raconte des légendes pour ensuite nous inciter à coller des cocottes et des macaronis cru sur une feuille de papier. Il ne va sans dire que le tracteur ne passe pas de l'autre côté du lac. Cet esprit communautaire est aussi reflétée dans la franche camaraderie qui existe entre voisins puisqu'il n'est pas rare de voir les voisins se visiter entre-eux pour jouer au fers à chevals ou encore jouer au bingo à la radio tandis qu'un feu sans supervision brûle les assiettes en styromousse et les restants de hotgdogs et de grill-cheese du dîner. Toutefois certains voisins s'impliquent un peu trop dans la vie des autres comme l'homme en camisole tachée de moutarde qui a toujours un râteau la main pour créer l'illusion qu'il fait de l'aménagement paysager sur son lot qui est en fait du sable tappé dur et le lampadaire qui éclaire la bécosse/douche publique/buanderie/endroit où les jeunes se rencontrent pour frencher et fumer des cigarettes indiennes volées dans le cartoon de leurs parents. Cet homme est véritablement détestable mère. Voici une conversation qui a eu lieu entre lui et M. Rodger tandis que je mâchouillait gentiment un brin de blé en regardant ma mère d'accueil essayer de démêler un hamac la cigarette au bec en tenant un bloody césar dans une main.

Homme désagréable (Bert Tousigni alias bébert): «Bin tien si c'est tu don pas el Duquette qui s'est acheté une nouvelle hache. On flôbe son cash el bigshot? Y'en a qui son bin pour fend leu bois»



  1. Duquette: «C'est mon beau-frère qui m'a rapporté c'te manche là du BC apparemment c,est le meilleur bois pour. Presque pas de flex.»

Ted: « Ahouin faque comme ça ton beau-frère est vnu à bout de rentrer din mine au BC? Jte dit que y'en a qui sont bin avec leu connections»

M.Duquette: «C'est l'union qui l'aurait shippé là pour trainer 'es nouveaux chauffeurs de pelles»

Ted: «Ouin jte dit que y'en a qui sont gâté par l'union pis qui en font profiter leu beaux-frères en leur offrant des cadeaux»

Cette jalousie entre voisin est un véritable cancer du monde campeur. Mais rassurez-vous mère ce n'est pas tout les voisins qui sont comme ça. La dame habitant la NightHawk 26 pieds avec foyé et lit queen encastré qui se retrouve sur le lot en diagonale du nôtre voisine souvent avec Mme Duquette et il n'est pas rare qu'elle nous apporte du suc à crème dans un vieux pot de margarine. Elles jasent entre-elles des divers potins de camping comme par exemple les gens du lot 26 qui ont deux voitures stationnés sur leur terrains tandis qu'ils n'ont droit qu'à une seule voiture ou encore la dame du lot 13 qui ne ramasse pas les besoins de son chien. Les visites entre campeurs se terminent généralement par la phrase suivante «Bon bin j,va allez préparer le souper chez nous mais vous viendrez veiller aux feux asoir c'est notre tour d'orcevoir»

Sans équivoque, les feux de camps sont le rassemblement social par excellence. Seules les épluchettes de blé d'Indes sont plus populaires mais ça il n'y en a qu'une fois par année. Tel de véritables mithes, les campeurs vont se diriger chaise et glacière à la main vers le feu de camp de leur voisin où le maitre de la maison ou encore un neveu téméraire vont immanquablement sortir une guitare pour y gratter des air connu de tous. Hotel California, Wonderwall, Cayouche et les Beatles se côtoient dans les cartables de ces troubadours de la nature afin d'égayer la soirée des invités. Personne ne remarque qu'il s'agit des mêmes chansons à chaque semaine et je soupçonne que l'alcool y est pour quelque chose. J'inclu à cette lettre un enregistrement d'une telle chanson qui illustre à 100% le mode de vie de ces gens.

Pour conclure mère, il certes agréable d'avoir un 2e chez soi et s'installer en nature permet de mieux entrer en contact avec nos racines mais on ne peut s'empêcher de se demander que dirait nos ancêtres en voyant un Wannabego munie d'une coupole Bell Express-vu, d'un gazebo moustiquaire et d'un jacuzzi 12 place. Rendu là, peut-on encore considérer ça comme vivre en nature?

Sincerement,

Votre fils qui signe cette lettre en regardant son père d'accueil célébrer sa victoire au Washer en frenchant agressivement et îvrement Mme Duquette qu'il a accoté sur la bécosse.


(Rock Larue- Campeur Diplomé)






mercredi 21 juillet 2010

chronique radio semaine 7

Désolé pour l'absence mais il n'y a pas eu de Chronique lors des deux dernières émissions puisque l'une des émissions à été annulée et celle de la semaine dernière à été tournée à la réalisée à la bonne franquette

Thème: La Télévision
Concept: Comme à la Télévision


Comme à la télévision, j'habite dans un appartement beaucoup trop grand pour mes moyens et mon voisin est un type excentrique.

Comme à la télévision, mes moments récréatifs sont beaucoup plus intéressants que mes moments académiques

Comme à la télévision, j'ai un ennemi juré

Comme à la télévision, au sports je suis souvent le underdog et je triomphe toujours malgré moi

Comme à la télévision, ma vie a une trame sonore. J'ai fouillé dans mes archives Facebook pour trouver the Soundtrack to your life experiment qui date de novembre 2006. Le concept est simple, il s,agit de tout foutre sa musique dans une playlist et d'ajouter chaque chanson qui joue lorsqu'on appui sur shuffle à la liste suivante sans tricher.

Générique d'ouverture Trois Accords- Bac à fleur

On se réveille: Eric Panic- Soldat de Plomb ou d'argent

Première journée d'école: François Pérusse- Les Ghipsy cognent

Tomber en amour: Sir Pathétik- Apprendre à vivre

M'enva me battre: François Pérusse- Y'a donc bin des mongols

Rupture: À chacun sa marde- Black Taboo

Bal des finissant: Cowboys Fringants- Étoiles Filantes

Vie en générale: Les Denis drolet- Oh Yeah!

Mental Breakdown: Plume Latraverse- Les mauvais compagnons

Je conduit: Tryo- Apocaliptico Dramatik

Flashback: Joe Dassin- Pour un Flirt

Réconciliation: Richard Desjardins- Chaude était la nuit

Les Noce: Mes aieux- Prison de Londres

Naissance de l,enfant: Omnikrom- Été Hit

Combat final: Manau- La tribu de dana

Death scene: 3 gars sul sofa- Îles de Pâcques

Chanson funéraire: Mic Life feat. Omnikrom- Bon gars

Générique final: François Pérusse- Les Infopubs

Et Maintenant pour finir, voici ma vie rêvée comme à la télévision.

Je me réveille et je plonge dans la piscine d'or qui est en fait une tour géante pour contenir ma fortune. Je descend au Rez de chassez à l'aide d'une pôle à pompier pour endosser mon uniforme des ghostbusters. Je part travailler dans le ballon de Tic et Tac pour me rendre à gotham City où je doit rencontrer Batman et Balou. J'arrive et ceux-ci sont autour d'un feu de camp et se raconte des histoires de peur. Avant de partir nous éteignons le feu afin de ne pas alerter les amis raton et Captain Planet. L'avion jaune à Balou est stationnée dans la baie de Gotham City et les Sauveteuse pulpeuses nous urgent de déménager l'énorme Hydravion. Nous atterrissons à l'île à Ovide et sa bandes de farfelus mammifères. Au loin on peut voir le Fort Boyard résiste à la tempête tel Goofy qui essaye de fermer sa porte de screen pendant une tornade. Nous embarquons sur un bateau mené par le capitaine Haddock pour nous rendre jusqu'au Fort. En haut de la tour, Le Père Fourra jase avec Panoramix, Méo Beau-frère d'Elvis gratton, ainsi que du Denis Drolet Barbu. Nous sommes venu chercher le nain dit-je pendant que Batman lance un Batarang à ce dernier qui essayait d'ouvrir la fenêtre en vain. Alain lui dit-je en empruntant ma grosse voix du méchant dans Teddy Ruxpin. Nous avons voyagé dans le temps grâce à Maestro d'Il était une fois...l'homme pour t'empêcher de commettre un grand crime contre l'humanité. Après ton passage à l'émission équivalente en France des Démons du midi, tu causera une terrible guerre civile. Nos émotions négatives vont s'intensifier à un telle point qu'elle vont prendre forme d'un sorcier maléfique qui n'a pas de cœur. C'est seulement grâce à 5 adolescents vêtus de couleurs vives et leur robots géants que l'humanité va pouvoir survivre jusqu'à la prochaine saison. Les gens des intrigues de bureaux en ont marres de devoir déménager d'édifices à chaque saison puisque l'autre à été détruit dans une bataille de robots géants. Nous sommes de braves aventurier engagé par Dunder-Mifflin et la compagnie runné par Victor de Young and the Restless pour t'arrêter de chanter cette chanson:

Extrait youtube du Nain de Fort Boyard qui chante: http://www.youtube.com/watch?v=t_qZoU1V_jQ

mercredi 30 juin 2010

chronique radio semaine 4


Thème: Jack Daniel's
Concept journalisme: Gonzo

Étant donné que le thème de cette semaine est un dossier chaud. J'ai déduit que le chroniquer devait l'être aussi. J'ai donc visité 3 établissements de renoms à Hull pour y savourer un cocktail mettant en vedette notre whisky préféré.

Tout d'abord au Whip, un homme nommé Denis qui travail dans l'estricté depuis bientôt 25 ans affectionne le Jack daniel's et poivre. Il s'agit d'un Jack on the rocks avec 2 coups de poivrière. Il ne va s'en dire qu'après consommation de se rude nectar, on se sent plus viril mais comme dit Denis: «ça brûle dans gorge jusqu'à temps que tu en commande un autre». Ma rigueur journalistique étant plus forte que moi, j'ai fini par en consommer 3 avec cet homme en regardant des émissions de pèche à RDS.

Je m'était donné comme but de visiter les 3 tavernes Hulloises principales alors je me dirige clopin-clopant vers la taverne 57 en me sentant déjà beaucoup trop virile pour mon propre bien.

Malheureusement pour mon foie, les clients de la taverne 57 raffole du Jack et il est presque coutume d'en commander un shooter avec sa grosse bière. J'ai donc jasé de syndicat avec un homme barbu en buvant une grosse O'Keefe. Après l'avoir battu au darts, 4 bières et Jack plus tard, celui-ci me paye un shooter de Tequila et un jack-gingerale pour faire descendre le tout. D'après lui, ce mélange de drink représente bien les relations actuelles entre les Étas du Sud et le Mexique. Par ce point, je suis quelques peu chaudasse et il est fort probable que ma seul réponse eut été un rotte. Satisfait de ce que j'avais appris dans cet établissement, je me lève en flippant la chaise au bar où j'étais assis et en kickant le chat ou le jeune enfant de la tenancière de la taverne 57.

La marche séparant la taverne 57 du Bar Jaguar dura assez longtemps et j'ai dû arrêter sur une petit rue près des ronds points du Boulevard Allumetière. Voulant uriner en paix, je me réfugie derrière la Boulangerie Beirut mais un homme barbu m'y chasse. Je choisi donc au hasard la rue Chauvaux et une maison qui semble contenir plusieurs appartements. Ne voulant pas déranger les habitants pendant leur heures du souper, j'urine donc discrètement sur les escaliers qui se trouvèrent derrière la maison. Il faut noter que discrètement est un terme complètement subjectif et que d'après les dires de mon metteur en onde, j'hurlait :«eille PA j'pisse sur ton escalier» en faisant des bruits de Vuvuzela avec ma bouche. S'il y aurait eu de la neige, j'aurai écrit mon nom...mais c'est l'été alors j'ai fait une flaque et arrosé la grille d'un BBQ rouillé. Mission accompli.

PA: J'ai pas de BBQ pat

Ah non? J'éviterai les invitation de dégustation de hamburger de ton voisin alors

Je continu donc mon chemin en essayant de ne pas tapisser le trottoir de mon dîner.

Arrivé au bar jaguar, j'entend l'animateur Karaoke dire la phrase suivante au micro: «Aille mémère, v'nez-vous fumez dehors avec nous?» Mon estomac déjà à l'envers roucoule de joie: je me sent chez moi. Je commande une grosse O'keefe et un shooter de Jack. Le mélange se fait mal dans ma gorge et je commence à regretter les effet de ma rigueur journalistique. Je suis déçu d'apprendre que le Jack n'est pas très populaire dans cet établissement. Ma déception se traduit par quelques jurons et un crachat par terre. Je répète ma commande en disant à la tenancière: «J'suis un vrai moi, j'ai pas peur d'un peur de la boisson». La musique s'arrête et tout le monde me regarde sauf les gens assis aux vidéo poker et le DJ qui fume dehors avec sa grand-mère. Un homme à la jambe de bois dépose le bout de bois qu'il sculptait avec un couteau de rambo et s'avance vers moi d'un pas lent et piratesque. «Un vrai?» me dit-il pendant que je constate le tatou d'encre qui figure fièrement sur son avant bras. «Mille milliard de mille sabord» répond-je en utilisant le seul jargon marin que je connait. «Si c'est des buveurs de Jack que tu charche, ortonti donc au Ribfest, les gars du Tenessee vont te fixer le portâ, dit leu que tu charche des ribs de phoque y vont comprendre.» Ému par le secret que venait de me confier ce vieux loup de mer, j'ai décidé d'utiliser la seul formule de politesse qui me existait encore dans ma tête : «Avé César» dit-je en sacrant mon camp.

Outre une gorgée de bière tiède troqué à un sans-abris du pont Alexandra en échange d'un de mes rêves, ma traversée en Ontario se déroule bien. Une envie d'ajouter 750 ml de mon dîner à la rivière des Outaouais est montée à ma gorge mais j'ai su résister. Heureusement que je n'ai plus d'amigdales. Arrivé au Ribfest, je chuchote la phrase code à la jeune Tenessoise. Elle me regarde d'un air méfiant avant de me signaler de la suivre. Mon T-shirt de cheval et mon accent de Tennis l'avait mis en confiance. On entre dans un sous-sol mal éclairé de la rue Sparks où j'entend des bruits de batailles au loin. Cet endroit ne semble avoir que quelques règlements de base qui se résume à: Ne pas parler de cet endroit. Tant pis...je suis journaliste moi. Après avoir mangé un skittle vert trouvé par terre, j'entre dans la salle principale où je vois deux clown se battre. Les spectateurs observent en silence tandis qu'une naine chante du western couchée en robe de soirée sur un immense piano. On m'offre immédiatement une mickey de Jack et un briquet. Semblerait qu'il faut se brûler la pomme d'adam en buvant 3 gorgées pour vraiment apprécier l'art de M.Daniel's. L'atmosphère a vite eu raison de moi et il suffit d'un arrêt à la salle de bain et de quelques coup de siège de toilette en pleine face pour que je m'improvise un maquillage de clown avec mon propre sang. Il ne va sans dire que le père de famille qui m'affrontait dans le ring n'avait aucune chance devant un franco-ontarien boosté au nectar sud-américain. J'entendais sans cesse les mots «300» et «Léonidas» parcourir les lèvres maquillées de la foule pendant que j'humilait cet homme devant sa naine enceinte. Elle avait beau porter un chapeau de cowboy et une robe de Cher mais rien de pouvant sauver son mari du carnage qui l'attendait au bout de mes bras. Après avoir terrassé mon adversaire je crie la première phrase qui me vint à l'esprit «WALT DISNEY HOME VIDEO VOUS VOUS INVITE À VIVRE LA MAGIE DES FILMS DE DISNEY!»

Charles: Ça fini demême?

En fait, je me suis réveillé dans un flaque de vomi dans mon bain faque chépu trop...j,avai des reçu de 3 différent gichets automatiques dans mes poches, mon vomi sentait le Jack Daniel's, j'saignai de nez et j'avais le chest plein de sauce BBQ.

Pour conclure, Le Jack Daniel's n'est pas un sujet à traiter à la légère. Seuls les vrais sont capable d'y survivre.

La naine au nez de cochon des Dixie Chicks en boit en écrivant des paroles, Ke$ha s'en sert pour se brosser les dents, les légendes du Rock Axel Rose et Slash en ont fait boire à un requin qu'ils ont pechés en Floride et finalement, moi Patrik Guillotte, j'en consomme pour la première fois au bar du Skydome de Toronto pendant une partie des Argos parce qu'une de mes idoles, tant dans la vie que dans ma mentalité sportive, vient de commander la même chose 30sec plus tôt. Les Jack and Coke que nous avons bu sont donc techniquement des jumeaux.

Si Labatt guarde le slogan fier d'être Bleu, j'pense bien que Jack Daniel's peut s'approprier le slogan fier d'être vrai.


Cette chanson éponyme est d'ailleurs dédié à cet idole.


(Chanson: Chris Chelios de Bob Bissonnette) YOUTUBE

mardi 29 juin 2010

chronique radio semaine 3

Thème: Les cafés
Concept: Une aventure dont vous êtes le héro

Tu boit ton Venti Mocha-frappuchino aux amandes sud-américaine en pensant à la vie. Ça sert à ça un café après-tout. Attention il n'est pas question ici du breuvage mais plutôt du commerce. Les plus asticieux auront vite deviné qu'il s'agit d'un Starbucks. Si on compare les brulerie aux prostituées de Moulin Rouge, Starbucks prend la place de la charmante et délectable Nicole Kidman. La société est rendu à un point où un verre de chez starbucks est autant un accessoire fashion qu'un i-Pod et un foulard. Longue histoire courte, tu est assis dans un Starbucks en buvant ton café.
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Page 1
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Ton Ipod meurt soudainement avant que Jon Lajoie puisse terminé d'énumérer les raison pourquoi il est un gars normal de tout les jours. Ton appartement n'est pas très loin alors tu pourrait t'y rendre afin de recharger les piles de ton meilleur ami ou encore tu pourrait tenter t'écouter le bruit ambiant et de te laisser flotter dans la mer humaine qui t'entoure.

Si tu choisi de retourner chez toi, tourne à la page 2

Si tu choisi de rester de d'écouter le monde qui t'entoure, tourne à la page 3


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Page 2
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Une fois arrivé chez toi, un homme chauve portant un manteau de pluie et des lunettes de soleil sans monture te fait un sourire malicieux. Un sourire qui en dit long sur la quantité de secrets disponible dans cette bouche. Il t'annonce que tu n'est pas encore prêt à comprendre la vérité en t'enfonçant une pillule bleue dans la bouche en y laissant ses doigts un peu trop longtemps. Le goût sur les doigts de cet homme t'indique qu'il travail sur une ferme et qu'il tout vient juste d'éternuer dans ses mains. Tu te réveille le lendemain avec un goût inexplicable de mucus et de bouze de vache à la bouche. Rien de mieux qu'un bon café Starbucks pour changer ça!

On dirait qu'il faut retourner à la page 1.

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Comme d'habitude, un jazz expérimental joue à un volume tellement bas qu'on dirait que le microphone est dissimulé dans le vestiaire du studio d'enregistrement. Les conversations des gens assis au table près de toi ne sont pas très intéressante alors tu dirige ton attention vers le comptoir où une jeune barrista tente de dissimuler des larmes face aux invective que lui lance un client qui vient tout juste de ce brûler la lèvre avec son café. Tu pense bien-sur à secourir cette jeune dame en espérant recevoir un café gratuit en bout de ligne. Tu peut aussi allez dehors visiter la tente aux miroirs du cirque ambulant.

Si tu quitte le restaurant pour visiter la tente aux miroirs, tourne à la page 4

Si tu part à la rescousse de la jeune barista, tourne à la page 5


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Page 4
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La réalité semble se dissoudre devant tes yeux, tes sens entrent en guerre l'un contre l'autre et ton cerveau ressemble rapidement à la Pologne des années 40. Tu t'aperçoit à 3 endroits différent de la salle. Dans le coin gauche, tu est trapu tandis que dans le coin droit tu est grand et élancé. À quelques pas de toi, il y a un groupe de fillettes qui s'amusent à prendre des photos. La lumière du soleil refletée fait en sorte que le petit espace se réchauffe assez rapidement et il fait bientôt trop chaud. Tu quitte cet endroit en payant 4$ au tenancier. Il te suit chez toi pour te voler ton miroir de salle de bain pendant ton sommeil. Constatant le vole le lendemain matin, tu sort de chez toi pour le confronté mais tu pense qu' il vaut mieux boire un bon café afin de bien commencer la journée.

Ah...retourne à la page 1 pour recommencer l'aventure.

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Page 5
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À peine es-tu arrivé au comptoir que l'homme s'empare le gros pot de vitre rempli d' vieux muffins qui datent de la veille pour le lancer par-terre. Il est furibond. Tu lit la peur dans les yeux de la jeune barrista. Tu t'apprête a tenter de calmer l'homme mais il empoigne quelques morceaux de verre et les lance sur au gérant qui sort tout juste de son bureau. Pris par surprise, ce dernier sort le revolver qu'il avait à la hanche et tient l'homme dans sa mire. Pas le genre d'homme de se faire prier deux fois, il récidive atteignant le gérant directement à la gorge. Le sang gicle partout dans le présentoir à biscuit et l'homme en profite pour se sauver. Tu peut prendre l'arme du gérant et poursuivre l'homme afin de régler toit-même cette histoire ou encore tu peut attendre que quelqu'un appel la police en buvant le restant de ton café.

Si tu poursuit l'homme, tourne à la page 6
Si tu choisit de finir ton café en attendant la police tourne à la page 7

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Le gérant te lance le revolver blanc et vert et d'un pas tu est hors de l'édifice. L'homme t'attendait dans un arbre. Il te saute dessus à pied joint. Tu meurt en regardant les dernières gouttes de ton café d'imbibé dans le sable. Sang et café se mélange en cet endroit qui sera ton tombeau.


C'était le mauvais choix cibole, retourne à la page 1


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La dernière gorgée de café tiède te reste en bouche trop longtemps. Tu décide donc te te servir toi-même pendant que personne ne remarque. Le chaos laissé par le bandit ne s'est pas encore atténué. La barrista apeurée se retrouve dans les bras de son chum pompier musclé portant fièrement un manteau de la cité collégiale. Tu n'a peut-être pas été le héros de la journée, mais tu as réussi a avoir un café gratuit.

Pour la vérité tourne à la page 8.
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Malheureusement, rien de cela n'est vrai. Tu est encore assis à ta chaise non confortable seul. Il ne se passe jamais rien dans café sauf peut-être un débat philosophique ou un couple qui se laisse. Ce n'est pas en passant nos soirée dans un café que l'on participe activement à la société. La prochaine fois, prenez votre café to-go et allez-y!!! soyez humains..

Chronique radio semaine 2

Thème: Les professeurs de l'Université d'Ottawa
concept: Un journée dans la vie d'un étudiant au doc


Encore une fois c'est un concierge moustachu qui vous réveille en vous tapant doucement le visage avec une vadrouille humide. L'odeur d'ail et de hummus provenant de la montagne de boules de papier d'aluminium qui orne votre plancher vous a encore un fois trahis. Les restants de Shawarma attirent les pestes dit-il en vous rappelant qu'il est interdit de coucher dans le bureau que vous partagez avec 3 autres Chargé de cours. Par chance vous avez réussi à dormir pour 3h avant de vous faire repérer, la journée sera donc clémente. Vous savez qu'il y a deux examens de mi-sessions à l'horaire aujourd'hui alors il fait absolument vérifier vos courriels afin de répondre aux questions des étudiants qui sont sûrement encore entrain d'étudier à cet heure tardive pour certains et matinales pour d'autres. N'ayant pas d'argent pour déjeuner, vous trouver le restant de votre shawarma et un fond de redbull tiède que vous réussissez à engloutir avant de vous diriger vers la reprographie pour ramasser les copies de l'examen du cours de ce matin. Examen en main, vous vous dirigiez vers votre bureau afin de répondre aux questions dernières minutes de vos étudiants. Malheureusement, l'ordinateur est occupée par une de vos collègue qui termine une présentation powerpoint tout en participant à une discussion de cours sur le campus virtuel. Malheureusement les étudiants vont devoir attendre de vous poser les questions avant l'examen puisque vous êtes déjà en retard à votre première réunion. Vous allez manquer de temps alors vous emprunté les tunnels secrets. Bien que la plupart sont très dangereux, c'est la meilleur façon de se rendre de Tabaret à Colonel-By. En entrant dans la porte secrète, vous tombez dans un wagon de train de mine et vous commencez votre course folle. Il y a des trous dans les rails et vous devez sauter avec votre wagon pour les franchir. Par chance il n'y a pas trop d'abeille ou de wagon renversés sur les rails ou de lézard géant qui arrivent dans el sens opposé car vous pourriez vous y blesser. Arrivé à destination, vous entrez à Colonel By par une porte adonnant à la fausse cafeteria. Vous êtres supposé rencontré un groupe d'étude pour le cours de vendredi ici mais personne n'est encore arrivé. Le prof a envoyé un courriel à tout les étudiants du cours pour les avertir de vos disponibilité à cet endroit à cet heure mais personne ne s'est présenté. Il est quand même 7h du matin un vendredi de longue fin de semaine. Tout n'est pas perdu car votre directeur de thèse tiens ses heures de bureau dans un édifice pas loin et le tunnel pour s'y rendre se sont plus bien loin. Puisque vous n'aviez pas de rendez-vous, il a pris la journée de congé alors il vous faudra attendre 1 autre semaine pour lui présenter votre nouvelle piste de recherche. Il reste encore 3h avant le premier examen de la journée, vous décidez donc d'aller au café nostalgica pour jaser avec des gens comme vous au lieu de lire vos courriels ou de travailler à votre leçon de mardi. Parce que, il se peut que vous soyez surchargé de travail tandis que votre carrière académique ne semble allez nul-part mais n'oubliez jamais que vous êtes un étudiant gradué et vous avez quelque chose que les pauvres du 1er cycle n'ont pas: un rabais au café nostalgica et un avenir
mOUAHAHAHAHAHAHAHAHA

voix de Dr: claw: next time gadget next time

Chronique radio semaine 1

Thème: Les professeurs de l'Université d'Ottawa
concept: Un journée dans la vie de...


Votre Majordome vous réveil en vous apportant votre gazette ainsi qu'une tasse de café brésilien fraichement importé ce matin là. Avant de repartir pour l'Europe, où elle y travail dans un ambassade, votre femme vous a choisi des vêtements pour la journée. Il s'agit d'un complet brun où le débardeur prend la place du veston. Tandis qu'une jeune femme à la voix douce vous lit la dernière chronique de Foglia, votre cuisinière belge vous apporte une assiette de gauffres belges. Vous savez qu'il y a deux examens de mi-session dans vos cours de la journée alors pas question d'ouvrir vos courriels. Il y a sans doute plein de questions provenant d'élèves en panique. Votre doctorat n'a pas été obtenu en procrastinant vous alors au diable les pauvres. De toute façon vous n'avez pas vu l'examen encore puisque l'assistant en charge de la rédaction avait une rencontre avec son directeur de thèse et n'a pas pu vous l,envoyer. Balivernes et sottises vous dites-vous. Suite au petit déjeuner, vous prenez un bain d'eau minerale tout en magasin pour le cadeau de fête d'Alan Rock. Comme à chaque année, celui qui achète le meilleur cadeau aura un édifice du campus en son honneur. Mais attention pas n'importe quel édifice, puisque cette année c'est le futur centre-universitaire qui est en jeu. Coup de chance, vous trouvez un sculpteur d'ivoire d'éléphant qui spécialise dans les jeux d'échec. Vous passez donc commande d'un jeu où le côté blanc, sculpté en ivoire, est à l'effigie de l'administration de l'université soit Alan Rock comme Roi etc. Pour le côté noir, à être sculpté dans du faux bois volé sur un côté de station wagon, vous décidez d'être un peu coquin et vous sortez des photos de divers antagonistes soit Marc kelly, Denis Rancourt et autres pestes académiques. Fier de votre coup, vous vous laissez sécher par le ventilateur géant qui est au plafond de votre chambre. On vous signale que Votre Mercedes SLS AMG 2011 est prête à partir et que votre mallette en cuir de Kangourou vous y attend à l'intérieur.

Malheureusement, la partie la plus intéressante de votre journée tire déjà à sa fin puisque dans 10min, vous allez être entouré d'étudiants malpropre, mal nourrit et malheureux. Heureusement que vous avez The Sims 3 sur votre Blackberry sinon vous seriez obligé de passer 1h30 à regarder un auditorium rempli de ses visages en attendant de voir une main levé au loin. Heureusement qu'il y a des assistants de cours pour ça parce que vraiment se faufiler entre les rangés de sièges pour répondre à une question provenant de quelqu'un qui paye votre salaire, c'est vraiment indigne d'un doctorat. Les pauvres n'ont qu'à s'aider entres-eux.









lundi 3 mai 2010

Le grand retour du Dragon

Depuis mon dernier billet, quelques changements ont eu lieu dans ma vie. Tel un bébé dans une montagne russe, j'vous shoot ça su'l visage. Bang.

J'ai déménagé à Hull (Vive la bière de dépanneur et les ventes de garages)
J'ai uriné dans l'océan et vomit sur un palmier (Viva Punta Cana)*
J'ai un ourson géant assis dans mon salon sur une couverture de lionne
J'ai été honnête, je me suis avoué que je n'aimait pas l'Histoire, alors je me dirige vers le domaine des communications afin d'y chercher bonheur et carrière

J'ai aussi appris que les animaux (un chien dans ce cas-ci) ont des menstruations et que, tout comme chez les humains, tu est obligé d'en avertir ton facteur.

Je me cherche un emploi mais je refuse de citer publiquement la chanson des Colocs. À cet effet, je quitte incessamment pour allez faire vérifier mon casier judiciaire et j'ai hâte de voir s'ils m'ont finalement rattaché aux vols de cierges pascals qui paralysa jadis la vibrante métropole de Ripon.

Il se peut que j'extrapole ici mais bof, tel tête tel blogue. La raison que la population de requin est si basse, c'est sûrement en raison du lien entre le sang dans l'eau et les menstruations requinoise. Autrement dit, Kotex pourrait mettre un peu d'effort pour sauver ce majestueux monstre marin** (Pour la version plus vulgaire de cette blague, envoyez moi un fax et assez de pepsi points pour commander le manteau de cuir.)

* Mes autres aventures dominicaine seront publiés dans les semaines à venir
**TU me doit une bière pour le triple M